Du chœur s’élève une voix
Grave et se transformant en fleuve, majestueux et agité
Pendant que les lames tourbillonnent , le sang jaillit et aux cantos se mêlent les cris
La vaillante armée s’est transformée
Ce ne sont plus que corps décharnés exposant leurs plaies à tous les vents
Lames manipulées par des génies
Tranchant dans le vif. Douleur…Il n’y a plus âme qui vive
Mais les entailles continuent, le sang chaud s’écrie…
La mort est passée et son linceul est taché
Les cris rauques ont cessés
Plus un soupir ne subsiste
Le sang est séché et le chœur s’est tu
Laisser un commentaire