Terres dévastées

Mois : septembre 2007

A song of Storm and Fire – Yuki Kajiura

*Saudade*
Mélancolie qui s’évanouit dans le néant des ombres.

*Violence lancinante*
Je flambe,
Mon cœur s’éveille.
Les morts me harcèlent.
Les mots viennent et s’en prennent à  moi
Caliban lui même ne pourrait arrêter cela.
Et je hurle la joie de ma souffrance !
C’est une plaie ouverte sur l’inconscient de mon âme.

*Petite mort violente*
La petite mort m’emporte et la peur disparait.
C’est une explosion de joie malsaine.
Nous sommes là  !
La musique s’accélère

*Allegretto*
L’animal exulte de joie.
Il bondit vers la surface.
Et danse en rythme avec le sang qui jaillit.
Le corps tremble, en accord avec l’aiguillon

*Calme*
L’odeur du sang plane sur la rédemption de l’être.
En transe, les trois se raidissent…

*Violence lancinante*
Folie est incarnée,
Elle fait suinter la faiblesses par nos plaies ouvertes.
L’hermaphrodite demande sa nature.
L’archet taille dans la chair.
Découpant les pensées

*Petite mélancolie*
Nous sommes un, nous sommes une.
La gestalt transcende notre corps.
Qui pourrait sauver nos âmes ?
C’est un passage initiatique

*Allegretto*
Le feu brûle,
Et nous sommes le feu.
Bûcher.
Danse.
Dansez avec le baron Samedi !
La musique s’enhardit !
Ainsi commence la nuit
Une chanson de tempête et de feu !

*Reprise*
La farandole s’arrête,
Emmène les mignons
Et les violons flamboient.
Tristement conscients de leur gaité

*Petite mort violente*
L’orgasme apparait enfin
L’animal ressurgit
Et la vie reprend
Sur les ruines de notre imagination
Nous sommes là  ,
Nous sommes avec toi
A jamais !

Spectres

Je cite :

– En même temps elle doit demander qu’à des filles qui sont des croisements entre Daria et Emily the strange, pas étonnant. Elles disent non par principe pas par conviction
– Ceci dit, avec elle, les deux sont valables

Des fantasme qui m’ont revisités, me rappellent mes échecs, je vous tordrai le cou !
Ce soir je suis névrosée et pleine de haine. Pourtant une petite parole pourrait tout changer. Mais jamais…

Où est-elle passée ? Hein ? T’es où toi, là celle que je cherche !

Même sans te connaitre je te déteste, car tu ne viens pas à moi alors que je te cherche.
J’ai cru, et puis non, à quoi bon…

Petite envie de vomir…
Je suis déjà malade, fatiguée et solitaire.

J’aimerais tellement te trouver, mais à chaque fois je ne trouve que la froideur de l’acier planté dans mon coeur.

Je vous hais…

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