Je t’aime, tu me hais, tu aimes les autres
Je te hais, tu m’aimes, tu hais les autres
Comment peux tu vivre ainsi ?
Pourtant tu ne veux pas vivre, mais tu n’a pas le courage de mourir
Tu as essayé de me détruire
Mais quoi qu’il en soit, je serai toujours en toi, la dernière parcelle d’innocence au fond de toi, de ton âme damnée
Tu cherches à vivre au travers de l’amour, au travers de la douleur, maintenant, seul ceci te donne l’impression de vivre.
En toi ces deux sentiments se confondent jusqu’à n’en former plus qu’un, celui du plaisir
Et tu fuis le bonheur
Mais tu veux aimer les autres
Tu vois ta rose noire en chaque être
Existe-t-elle réellement ?
Peut-être, mais…
La rose se meurt
Les pétales tombent parmi les feuilles
Fond toi en moi
En des images d’une beauté sans amour
En des profils éclairés en silhouettes écarlates
Oui, fonds toi en moi, car je suis l’enfant qui hurlait en l’amour au fond de toi
Je suis la bête qui criait JE au fond de toi
Ta main pour toujours mienne
Plonge moi dans le sang et les larmes
Et meurs avec moi encore une fois
Depuis ce jour où tu m’as fait perdre l’innocence de mon état, celui de l’enfance
Les enfants au fond de toi ne jouent, ne rient, ne dansent
Et ne chantent plus.
Méfie toi mon ange noir, mon ange déchu
De ceux qui sont moins miséricordieux que moi
Je suis l’enfant qui criait en l’amour

La lame mêlée de haine et d’amour dans ton coeur
Chaque jour s’enfonce un peu plus
Et tu ne peux la retirer sans renoncer au plaisir, sans succomber
Ainsi, méfie toi mon ange brisé
De ceux qui sont moins miséricordieux que moi
Car je suis l’enfant qui criait JE au fond de toi