*Saudade*
Mélancolie qui s’évanouit dans le néant des ombres.

*Violence lancinante*
Je flambe,
Mon cœur s’éveille.
Les morts me harcèlent.
Les mots viennent et s’en prennent à  moi
Caliban lui même ne pourrait arrêter cela.
Et je hurle la joie de ma souffrance !
C’est une plaie ouverte sur l’inconscient de mon âme.

*Petite mort violente*
La petite mort m’emporte et la peur disparait.
C’est une explosion de joie malsaine.
Nous sommes là  !
La musique s’accélère

*Allegretto*
L’animal exulte de joie.
Il bondit vers la surface.
Et danse en rythme avec le sang qui jaillit.
Le corps tremble, en accord avec l’aiguillon

*Calme*
L’odeur du sang plane sur la rédemption de l’être.
En transe, les trois se raidissent…

*Violence lancinante*
Folie est incarnée,
Elle fait suinter la faiblesses par nos plaies ouvertes.
L’hermaphrodite demande sa nature.
L’archet taille dans la chair.
Découpant les pensées

*Petite mélancolie*
Nous sommes un, nous sommes une.
La gestalt transcende notre corps.
Qui pourrait sauver nos âmes ?
C’est un passage initiatique

*Allegretto*
Le feu brûle,
Et nous sommes le feu.
Bûcher.
Danse.
Dansez avec le baron Samedi !
La musique s’enhardit !
Ainsi commence la nuit
Une chanson de tempête et de feu !

*Reprise*
La farandole s’arrête,
Emmène les mignons
Et les violons flamboient.
Tristement conscients de leur gaité

*Petite mort violente*
L’orgasme apparait enfin
L’animal ressurgit
Et la vie reprend
Sur les ruines de notre imagination
Nous sommes là  ,
Nous sommes avec toi
A jamais !