Larmes d’automne%%% %%% %%% Les feuilles autrefois vertes sont déjà tombées%%% Et le soleil d’été s’est couché%%% Mêlé de couleurs, d’or, de pourpre et de gris%%% Mais les arbres nus me semblent aigris%%% Et je sens intensément les larmes couler%%% Devant toute cette morbide beauté.%%% %%% Souffre, mon enfant devant ces arbres décharnés%%% Élevant leurs branches au ciel d’un geste désespéré%%% Se reflétant sur le chemin moiré des feuilles%%% Tel un tapis rouge destiné à ton accueil.%%% %%% Sois attentif, mon enfant, aux gémissements%%% Des âmes des arbres dans leurs branches%%% Ceux-ci te veulent depuis longtemps%%% Ces cadavres décomposés veulent leur revanche%%% Pour tes larmes de sang, tes larmes d’automne%%% Qui leur font sentir une douleur monotone.%%%
Mois : janvier 2004
L’amertume de la défaite
Se savoure sans une fête
L’humour noir abrège la scènette
Et l’ironie, ces galantes fêtes
Et dure, et dure l’amourette
Qui se joue tant par la fenêtre
Te souviens tu de ta promesse ?
Veux tu te souvenir jeunesse ?
L’amour amer qui fuit me blesse
Le rechercherais-je sans cesse ?
Ah ! Elle est morte son adresse,
Elle nait de rien et je la laisse
Le couchant darde ses rayons suprêmes
Passant sur ma figure blême
La lune explose en problèmes
Mille couleurs de petits poèmes
Elle ne sait pas que je l’aime,
Cette belle au visage blême
Je vois tout un brouillard rouge
Plus rien autour de moi ne bouge
C’est L’hallali sonné, sans fougue
L’amertume a gagné, rien ne bouge
Ka
Petit jeu : ce poème est écrit à la manière de qui ?
L’amertume de la défaite
Se savoure sans une fête
L’humour noir abrège la scènette
Et l’ironie, ces galantes fêtes
Et dure, et dure l’amourette
Qui se joue tant par la fenêtre
Te souviens tu de ta promesse ?
Veux tu te souvenir jeunesse ?
L’amour amer qui fuit me blesse
Le rechercherais-je sans cesse ?
Ah ! Elle est morte son adresse,
Elle nait de rien et je la laisse
Le couchant darde ses rayons suprêmes
Passant sur ma figure blême
La lune explose en problèmes
Mille couleurs de petits poèmes
Elle ne sait pas que je l’aime,
Cette belle au visage blême
Je vois tout un brouillard rouge
Plus rien autour de moi ne bouge
C’est L’hallali sonné, sans fougue
L’amertume a gagné, rien ne bouge
Tiré du « Moine » de George Matthew Lewis paru en 1796 :
Il prit le livre qu’elle avait abandonné en le voyant: c’était la Bible.
« Comment, pensa-t-il, elle lit la Bible et son innocence n’en est pas déflorée ? »
Sans commentaire, mais avec un grand sourire…J’aime la littérature gothique