Folie.
Je me perds dans les paradis artificiels que mon imagination couche sur le papier.
Je me suis imaginé un concert de senteurs de roses noires, ou bien l’ais-je seulement vécu ?
Ma Folie est le crissement insoutenable de la musique de mon esprit dément, une psychose d’androgyne.
Et je veux chanter ma rage et ma mélancolie sur cette symphonie délicieusement amère
Folie.
L’envie d’aimer peut-elle se substituer à l’amour ? Et la jouissance mécanique au désir d’entendre tes cris, tes hurlements de plaisir ?
Toi la froide, tu cries rouge sang
Ma Folie est le puissant désir d’assouvir tes envies, des fantasmes intraduisibles en paroles, mêlants couleurs chaudes et gémissements, odeurs aphrodisiaques de cette symphonie délicieusement aigre-douce.
Folie.
Déjà mort et malgré tout vivant, le chant du réveil vrille mes oreills d’enfant innocent.
Le sang perle à la surface de mon corps, et tu lèches mes plaies, comme un animal blessé
Ma Folie est la dualité opposée, mélancolie et amour mélangés, décadence et apogée entrelacées.
A mon seul désir de trouver ma Rose Noire
J’attends le moment de pouvoir m’écorcher sur ses épines
09.03.04
Kaoru