Où comment un journaleux mal informé contribue à démolir l’image d’une communauté
HOMICIDES Aveux du suspect du meurtre d’Angélique
Le mystère du canal de l’Ourcq partiellement levé
Christophe Cornevin
[31 juillet 2004]
Après dix jours d’investigations les gendarmes ont partiellement levé l’énigme des deux femmes tour à tour retrouvées la semaine dernière nues et ligotées en position foetale dans le canal de l’Ourcq, à l’écluse de Fresnes-sur-Marne (Seine-et-Marne). Après plus d’une journée de garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches de Meaux (voir nos éditions d’hier), Cyril Koskinas a avoué être à l’origine de la mort d’Angélique Despotes, dont le corps avait été repêché le 20 juillet dernier. La jeune femme devait fêter ses 23 ans dans moins d’un mois.
Interpellé mercredi soir à son domicile de Mitry-Mory (Seine-et-Marne), l’homme de 24 ans a indiqué avoir invité sa proie le 19 juillet, avant de la convaincre de s’abandonner à des jeux sexuels sadomasochistes. Il connaissait déjà la victime, demeurant dans le village voisin de Saint-Mesmes et qui entretenait une relation avec l’un de ses amis. Cyril Koskinas soutient qu’il aurait réussi à se montrer persuasif, en dépit de son allure étrange, de ses sourcils épilés et des tatouages lui constellant le corps.
Angélique se serait donc laissée faire, acceptant d’être attachée. Versé dans le satanisme et la morbide culture du gothique, son bourreau lui aurait ensuite enfoncé un accessoire dans la bouche, entrainant son décès par étouffement. Minimisant ses responsabilités, il parle « d’accident ». Ce qui laisse perplexes les gendarmes, qui disposent depuis peu d’un témoignage et d’éléments biologiques a priori accablants.
Je trouve que la phrase: « la morbide culture du gothique », même si elle n’est pas l’objet de l’article contribue à jeter le discrédit sur cette communauté.
On voit bien que ces gens là n’y connaissent rien et ne font rien pour approfondir le sujet et je n’aime pas cela en tant que membre de cette communauté
Bon maintenant je ne vais pas épiloguer plus longtemps là dessus