26.03.2004
Vagabondages parallèles
Femmes, superbes bêtes de proie
Et symbolique d’une étrangeté passée
Occultes démons tentateurs de ma vie
Homme, être sans secret, incube dégénéré
Morceaux de chairs assemblés, ouverture sans retour
Obscur cabaliste, sexe érigé en dieu
Vous êtes des fenêtres sur l’éternité
Des illuminations de pluie d’arc-en-ciel
C’est un désir infernal qui me taraude
Cherchant à jouir de l’¢instant présent
Corps mêlés, terre et ciel qui font l’¢amour
Je suis l’¢androgyne pénétré
D’¢une profonde satisfaction amère
Je ne puis que m’attacher à vous Corps et âme
J’¢ai conté la ballade des anges déchus
Mais qui êtes vous, vous êtres humains ?
La lumière qui émane de vous me fait mal
Je voudrais me repaître de votre esprit
Et de votre corps attirant
Quand je n’y trouve que le triste sang d’¢une humanité déjà partie
Marionnettes que je peux manipuler
Vous m’¢avez enchainé
Dans les anneaux et les fers de l’¢amour.
Venez à moi pour le plaisir des sens
Je veux vous entendre hurler En moi !
Je veux prendre plaisir En Toi !
Incarnation de la beauté
Je recherche la beauté pour être digne d’elle
L’amour, la vie et la mort…Une seule rose noire
Symbole de l’ange organique immortel
Qui cherche frénétiquement l’extase
Oui ! Un ange déchu, débauché et destructeur
Je veux embrasser la mort
Et lui offrir la vie
Terre et ciel qui font l’amour
Sexe enfin réuni
Chaleur des entrailles
Vulve humide et ouverte, imberbe
Sexe tendu et vibrant, il devient le Verbe
Et le soleil s’¢embrase en un orgasme éternel
Parallèlement à ce bouleversement sans changements
Inconscient du temps qui passe
L’être humain est un sphinx sans secrets
Une chimère dont les entrailles sont ouvertes aux vents
Un errement de la nature engendré
Dans un moment de folie étranger
Un miroir posé sur la peau transparente de l’homme
C’¢est l’azur insondable de l’œil d’un chat borgne
Un ange passe et l’¢humanité s’¢embrase
Machine à fantasmes déréglée
Humain, un cancer incurable au sein de la terre
Ange humain, trop humain
Pour être serein
La pousse de mes ailes fut une nouvelle crucifixion sur le flot impétueux de la vie, mort ainsi née
Qui es tu ?
Mais qui suis-je ? L’esprit errant
D’un poupon mécanique désarticulé
Coupons les têtes ! Coupons les membres !
Et faisons la pantomime de ces âmes égarées
Je vois les fils de la vierge qui vous manipulent
Que je coupe, que je tranche et tout s’arrête
Le Tic-Tac de la pendule dont les aiguilles tournent à l’envers
La poussière accrochée par un rayon de lune dévie le temps en spirale pour aboutir au néant.
Construisant alors un arbre suspendu au ciel, danseur aérien, valsant avec la brise
L’esprit est une pure beauté parcourant la fantasmagorie que taille le rasoir de la réalité
A toi qui parcours la vie avec des Å“illères,
Je suis allé au-delà de mes peurs les plus intimes
Profané mon corps, ex-temple sacré
Et j’ai hurlé à la face de mes démons, de rire, de douleur et de plaisir. Je n’ai plus peur maintenant, ce qui se trouve de plus effrayant dans les ténèbres c’est moi et moi seul.
Cependant…Qu’est-ce que l’amour ?
Tout ce que je pensais en savoir s’est effondré
Réflexe automatique, envolée lyrique, c’est la définition d’un androgyne hystérique jouant avec la faux des âmes.
Livre terrifiant à cœur ouvert
Je l’ai réduit à néant
Pour traquer la bestialité au cœur de l’être
Hélas, je l’ai trouvé cette bête !
Et le temps s’est figé
Pour l’éternité…
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