Feu intérieur qui me dévore
Maladie, mort rampante qui guette

C’est l’histoire de l’amour stupide.
J’ouvre mon cœur et celui-ci est mutilé.

Plus jamais, non je ne voudrais
Carmilla, te rencontrer

J’ai fait un rêve, mais était-ce bien un rêve ?
La bête voulait te tuer, réprimer la souffrance. Je l’ai refusé, à genoux, en train de me tuer. Lutte féroce non pas pour la survie mais pour l’amour. Tu me ronges de l’intérieur, amour impossible.
Cependant j’ai abdiqué toute volonté de te résister, mais j’ai maté la bête, je l’ai forcé à se cacher encore une fois.

Je ne suis ni un mouton ni un lion, mais la bête est juste humaine, l’humain dans toute son animalité, cruel, cynique, sans pitié, sadique…
Je brûle, je ne dois penser à toi…

Tension.
Enserrés, mes doigts fouillent ton corps, tes mains me caressent, je sens ton souffle saccadé, tu marmonnes ton plaisir, prenant mon sexe entre tes doigts.
Je porte ton odeur intime à ma bouche me repaissant de ton corps.
La pénétration n’est qu’acte d’amour et de désir. Les caresses oblitèrent notre jugement, la sueur reflet de notre moiteur parcours chaque centimètre de la peau.
Ma bouche collée à ton sexe ne fait plus qu’un. Ton intimité devient une nouvelle naissance.
La tension disparaît petit à petit dans une vague de soulagement mutuel.

Pourquoi me hantes-tu ?

Succube infernal qui entretien mon feu intérieur…