Transperce moi d’aiguilles
Fais moi saigner
La douleur n’est qu’une illusion
Transperce moi la poitrine
Que je me vois mourir,
Et sors mon coeur encore palpitant
Brandit le haut et fort
Et contemple moi encore vivant
Ne pouvant se résigner à mourir
Caressant l’espoir de ton corps
Je hurle dans la nuit
Des morceaux de chair encore accrochés aux dents
Je te veux, je veux ton corps, ton âme, ton esprit
Pourras-tu me pardonner ?
Crucifie moi sur la rose noire
Afin que je me fonde en un nouveau monde