Le sang mélangé à la boisson
Produit un paradis enivrant
L’archer d’acier, une fois passé
Me contente de douleur et de plaisir
C’est une histoire qui se répète
Une histoire d’amour et de haine
Une histoire de réalité non partagée
Cette langueur qui parcours mon corps
Atteind directement mon cœur
Ce sang qui suinte goutte à goutte
Permet au crépuscule de me donner
Une sainteté intérieure, un trésor de noirceur
Que ta seule présence transforme en clarté
Soit mon opposé, détruit moi
Et rend moi à un certain bonheur
Un dernier baiser volé sur l’heur’
Car toi seule m’accepte tel que je suis
Élevé dans une société intolérante
Quelle voie dois-je prendre ?
Je sais que tu l’accepteras…
J’ai enfin trouvé une place où reposer,
Mon cœur meurtri, déchu, brisé
Et je vois ce monde
Comme une réalité désactivée
Un train sans gare
Un hurlement dans le désert
Dédié à La fleur noire
Que tu protèges en ton sein
Toi la belle inconnue
Idéal déchu et pourtant vivant
Qui m’encage mieux que de l’acier
Un moment du temps stoppé
Par une image prise et volée
C’est l’essence extérieure que je désire
Sans réellement connaitre l’intérieur qui expire
Toi belle comme une goutte de sang
Parcourant mon bras déchiqueté
Ce n’est qu’un prélude à la fantasmagorie, cette irréalité si belle et si tentante que je partage avec moi même, mais pour combien de temps encore ? Pourrais-je ainsi me decharger de ces emotions inopportunes alors que tu me rappelles vers un monde que je hais, toi la femme que j’aime ?
Adieux mon amour, je t’aime moi non plus…