Viens à moi sombre seigneur
Au plus près des tristes pleurs
Je t’offre ma gorge blanche
Pour que d’une coupe franche
Tu viennes arroser la rose noire
Qui, en mon coeur, se moire
Sur une lande sublime et désolée
De glace et de mercure entourée
Mon sang se perd dans la neige
A peine levée, et déjà ma vie, elle abrège
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