ECJS… Un bien grand titre pour pas grand chose.
Le prof violemment à gauche et politisé à tenté de nous faire accepter ses arguties tout au long de l’année…
Finalement j’en ressort avec l’impression d’avoir perdu 1 heure de mon temps par semaine (j’ai perdu plus que ça mais là c’était obligatoire).
Nous n’avions pas fait d’éducation juridique ni sociale ni civique durant cette année….Au lieu de cela il nous a parlé de Le Pen, des sous-marins atomique…et des services secrets…
*Baille*
Aucun intérêt et cela n’a fait que renforcer mon aversion pour le système scolaire…
Auteur/autrice : Hécate Raven Page 28 of 31
Certaines histoires sont fatigantes mais quand elles deviennent lassante autant les calmer
Je me perds avec délice dans les jeux de miroir de la vie, me laissant balloter au hasard des vagues de l’envie Je ne suis plus que corps désarticulé flottant entre deux eaux, rougies de mon sang
Demanderais-je trop d’amour aux autres ?
Je souffre d’aimer et d’être aimé
Mais je sais que j’aime souffrir, de cette souffrance qui vous prend à la gorge et vous laisse épuisé
C’est une manière de lutter contre la mort
Mort si douce ?
Mort si belle ?
Je ne la crains pas…
La vie m’a montré que seul l’amour est plus froid que la mort, et que la seule crainte à avoir c’est de se poser la question : Mais quelle personne puis-je nommer quand on me parle d’amour ?
Alors rappel : je suis en terminale L
La scène se passe dehors, le prof nous faisant cours dehors pour profiter du beau temps (berk)
Mathilde : comment tu écris crucial ?
Fanny : Bah C-I-A-L
Mathilde : Pas avec un T ?
Fanny : Non je crois pas mais j’ai un doute
Mathilde : Avec un T alors
(Je précise que Mathilde est une redoublante)
Autre scène, à l’intérieur cette fois
M (mon prof de philo) commence à parler de l’allégorie de la caverne de Platon « L’homme qui est sorti de la caverne, c’est le philosophe, il sort l’homme de son ignorance, c’est une sorte de super héros »
Moi ayant bien du mal à contenir un grand sourire, le prof me balance le carnet d’absence. Je m’amuse à écrire dessus ( c’est un cours de philo !); je rajoute donc le préfixe IN devant « discipline » ainsi que Philo-Mé dans la case professeur. Dans la case discipline je marque : « poudre aux zyeux ».
Le prof fini par s’en appercevoir, enlève le feuillet et le donne aux élèves derrière moi et j’entends une grande question existentielle : « Ca veut dire quoi Philo-Mé ? » ( je précise que mon professeur s’appelle Francis Métivier…Jeu de mots pourri je l’accorde)
Catastrophique je trouve
Surtout que c’est toujours mathilde qui a posé la question…
Fin d’un cours, je demande au prof :
« Mauvaise foi vous épelez ça comment ? »
« M-A-U-V-A-I-S-(E) F-O-I-(E) »
(entre parenthèse ce qu’il a ou non prononcé)
Je n’ai pas osé lui rétorquer :
P-H-I-L-O-S-O-P-H-I-E
5 minutes pour bosser dessus, moi qui me met au boulot 2 minutes avant de rendre et qui demande au prof si l’on peut prendre le contre-pied de ce postulat (nous avions cours dehors)
Ma réponse : La vérité n’est pas souvent pure et jamais simple. Je ne pense pas que tout homme recherche la vérité, car pour cela il faudrait la définir. Une définition « acceptable » serait que la vérité implique le vrai (entendez par là ce qui est vrai).
Or si tout être humain recherche le vrai, il peut le trouver, il suffit de chercher ce qui est vrai.
Ce qui n’a aucun intérêt. Le vrai, le beau, ces concepts ne sont pas, ne peuvent être matériels, aussi pour moi quand un homme recherche la vérité, il se trompe
Viens à moi sombre seigneur
Au plus près des tristes pleurs
Je t’offre ma gorge blanche
Pour que d’une coupe franche
Tu viennes arroser la rose noire
Qui, en mon coeur, se moire
Sur une lande sublime et désolée
De glace et de mercure entourée
Mon sang se perd dans la neige
A peine levée, et déjà ma vie, elle abrège
Je t’aime, tu me hais, tu aimes les autres
Je te hais, tu m’aimes, tu hais les autres
Comment peux tu vivre ainsi ?
Pourtant tu ne veux pas vivre, mais tu n’a pas le courage de mourir
Tu as essayé de me détruire
Mais quoi qu’il en soit, je serai toujours en toi, la dernière parcelle d’innocence au fond de toi, de ton âme damnée
Tu cherches à vivre au travers de l’amour, au travers de la douleur, maintenant, seul ceci te donne l’impression de vivre.
En toi ces deux sentiments se confondent jusqu’à n’en former plus qu’un, celui du plaisir
Et tu fuis le bonheur
Mais tu veux aimer les autres
Tu vois ta rose noire en chaque être
Existe-t-elle réellement ?
Peut-être, mais…
La rose se meurt
Les pétales tombent parmi les feuilles
Fond toi en moi
En des images d’une beauté sans amour
En des profils éclairés en silhouettes écarlates
Oui, fonds toi en moi, car je suis l’enfant qui hurlait en l’amour au fond de toi
Je suis la bête qui criait JE au fond de toi
Ta main pour toujours mienne
Plonge moi dans le sang et les larmes
Et meurs avec moi encore une fois
Depuis ce jour où tu m’as fait perdre l’innocence de mon état, celui de l’enfance
Les enfants au fond de toi ne jouent, ne rient, ne dansent
Et ne chantent plus.
Méfie toi mon ange noir, mon ange déchu
De ceux qui sont moins miséricordieux que moi
Je suis l’enfant qui criait en l’amour
La lame mêlée de haine et d’amour dans ton coeur
Chaque jour s’enfonce un peu plus
Et tu ne peux la retirer sans renoncer au plaisir, sans succomber
Ainsi, méfie toi mon ange brisé
De ceux qui sont moins miséricordieux que moi
Car je suis l’enfant qui criait JE au fond de toi
Pétales de rose – Partie III
La flétrissure de la rose
Hélas, dans mon cœur l’amour est parti
Et la rose petit à petit s’est flétrie
Par la trahison et l’hypocrisie réunies
Et l’amour plus froid que la mort
A laissé en mon cœur une fleur desséchée et gelée
Plus fragile que mon âme
Les nuages assemblés, de couleurs ternes et cendrées
Parfois la rose,
Celle que je chéris et que je hais, rose noire fichée en mon coeur
Parfois elle s’éveille et ses pétales se démènent
Ondulants au gré des émotions contradictoires, et parfois, s’échappant de la rose pour déclencher une tempête en mon sein.
C’est un ouragan de pétales noirs plus froids que la mort
Et une fois la tempête calmée, mon coeur meurtri, mes ailes froissées, je ressens une douleur intense mélée d’amour lointain.
La rose noire s’enfonce
Elle me parle et me conseille
Mon ange blessé, méfie toi de ceux qui sont moins miséricordieux que toi
A la moindre trahison ta rose se flétrira…
09.01.04
Folie.
Je me perds dans les paradis artificiels que mon imagination couche sur le papier.
Je me suis imaginé un concert de senteurs de roses noires, ou bien l’ais-je seulement vécu ?
Ma Folie est le crissement insoutenable de la musique de mon esprit dément, une psychose d’androgyne.
Et je veux chanter ma rage et ma mélancolie sur cette symphonie délicieusement amère
Folie.
L’envie d’aimer peut-elle se substituer à l’amour ? Et la jouissance mécanique au désir d’entendre tes cris, tes hurlements de plaisir ?
Toi la froide, tu cries rouge sang
Ma Folie est le puissant désir d’assouvir tes envies, des fantasmes intraduisibles en paroles, mêlants couleurs chaudes et gémissements, odeurs aphrodisiaques de cette symphonie délicieusement aigre-douce.
Folie.
Déjà mort et malgré tout vivant, le chant du réveil vrille mes oreills d’enfant innocent.
Le sang perle à la surface de mon corps, et tu lèches mes plaies, comme un animal blessé
Ma Folie est la dualité opposée, mélancolie et amour mélangés, décadence et apogée entrelacées.
A mon seul désir de trouver ma Rose Noire
J’attends le moment de pouvoir m’écorcher sur ses épines
09.03.04