Quelques pensées

Terres dévastées

Cours de philo – Vérité ? Ou comment j’embête mon prof…

La question : Que recherche tout homme quand il recherche la vérité ?
 

5 minutes pour bosser dessus, moi qui me met au boulot 2 minutes avant de rendre et qui demande au prof si l’on peut prendre le contre-pied de ce postulat (nous avions cours dehors)

Ma réponse : La vérité n’est pas souvent pure et jamais simple. Je ne pense pas que tout homme recherche la vérité, car pour cela il faudrait la définir. Une définition « acceptable » serait que la vérité implique le vrai (entendez par là ce qui est vrai).

Or si tout être humain recherche le vrai, il peut le trouver, il suffit de chercher ce qui est vrai.

Ce qui n’a aucun intérêt. Le vrai, le beau, ces concepts ne sont pas, ne peuvent être matériels, aussi pour moi quand un homme recherche la vérité, il se trompe

Poème sans titre

Viens à moi sombre seigneur
Au plus près des tristes pleurs
Je t’offre ma gorge blanche
Pour que d’une coupe franche
Tu viennes arroser la rose noire
Qui, en mon coeur, se moire
Sur une lande sublime et désolée
De glace et de mercure entourée
Mon sang se perd dans la neige
A peine levée, et déjà ma vie, elle abrège

Kaoru

L’enfant qui criait JE au fond de moi

Je t’aime, tu me hais, tu aimes les autres
Je te hais, tu m’aimes, tu hais les autres
Comment peux tu vivre ainsi ?
Pourtant tu ne veux pas vivre, mais tu n’a pas le courage de mourir
Tu as essayé de me détruire
Mais quoi qu’il en soit, je serai toujours en toi, la dernière parcelle d’innocence au fond de toi, de ton âme damnée
Tu cherches à vivre au travers de l’amour, au travers de la douleur, maintenant, seul ceci te donne l’impression de vivre.
En toi ces deux sentiments se confondent jusqu’à n’en former plus qu’un, celui du plaisir
Et tu fuis le bonheur
Mais tu veux aimer les autres
Tu vois ta rose noire en chaque être
Existe-t-elle réellement ?
Peut-être, mais…
La rose se meurt
Les pétales tombent parmi les feuilles
Fond toi en moi
En des images d’une beauté sans amour
En des profils éclairés en silhouettes écarlates
Oui, fonds toi en moi, car je suis l’enfant qui hurlait en l’amour au fond de toi
Je suis la bête qui criait JE au fond de toi
Ta main pour toujours mienne
Plonge moi dans le sang et les larmes
Et meurs avec moi encore une fois
Depuis ce jour où tu m’as fait perdre l’innocence de mon état, celui de l’enfance
Les enfants au fond de toi ne jouent, ne rient, ne dansent
Et ne chantent plus.
Méfie toi mon ange noir, mon ange déchu
De ceux qui sont moins miséricordieux que moi
Je suis l’enfant qui criait en l’amour

La lame mêlée de haine et d’amour dans ton coeur
Chaque jour s’enfonce un peu plus
Et tu ne peux la retirer sans renoncer au plaisir, sans succomber
Ainsi, méfie toi mon ange brisé
De ceux qui sont moins miséricordieux que moi
Car je suis l’enfant qui criait JE au fond de toi

Pétales de rose – Partie III

Pétales de rose – Partie III
La flétrissure de la rose

Hélas, dans mon cœur l’amour est parti
Et la rose petit à petit s’est flétrie
Par la trahison et l’hypocrisie réunies
Et l’amour plus froid que la mort
A laissé en mon cœur une fleur desséchée et gelée
Plus fragile que mon âme
Les nuages assemblés, de couleurs ternes et cendrées

Pétales de rose – Partie II

Pétales de rose – Partie II

Le dit de la rose

Parfois la rose,
Celle que je chéris et que je hais, rose noire fichée en mon coeur
Parfois elle s’éveille et ses pétales se démènent
Ondulants au gré des émotions contradictoires, et parfois, s’échappant de la rose pour déclencher une tempête en mon sein.
C’est un ouragan de pétales noirs plus froids que la mort
Et une fois la tempête calmée, mon coeur meurtri, mes ailes froissées, je ressens une douleur intense mélée d’amour lointain.
La rose noire s’enfonce
Elle me parle et me conseille
Mon ange blessé, méfie toi de ceux qui sont moins miséricordieux que toi
A la moindre trahison ta rose se flétrira…

09.01.04

Kaoru

Folie – Poème en prose

Folie.
Je me perds dans les paradis artificiels que mon imagination couche sur le papier.
Je me suis imaginé un concert de senteurs de roses noires, ou bien l’ais-je seulement vécu ?
Ma Folie est le crissement insoutenable de la musique de mon esprit dément, une psychose d’androgyne.
Et je veux chanter ma rage et ma mélancolie sur cette symphonie délicieusement amère

Folie.
L’envie d’aimer peut-elle se substituer à l’amour ? Et la jouissance mécanique au désir d’entendre tes cris, tes hurlements de plaisir ?
Toi la froide, tu cries rouge sang
Ma Folie est le puissant désir d’assouvir tes envies, des fantasmes intraduisibles en paroles, mêlants couleurs chaudes et gémissements, odeurs aphrodisiaques de cette symphonie délicieusement aigre-douce.

Folie.
Déjà mort et malgré tout vivant, le chant du réveil vrille mes oreills d’enfant innocent.
Le sang perle à la surface de mon corps, et tu lèches mes plaies, comme un animal blessé
Ma Folie est la dualité opposée, mélancolie et amour mélangés, décadence et apogée entrelacées.
A mon seul désir de trouver ma Rose Noire
J’attends le moment de pouvoir m’écorcher sur ses épines

09.03.04

Kaoru

Crépuscule (du soir)

Crépuscule

Mes sentiments se sont éteints
Au soir de cette journée rouge
D’un amour au ton aigu
C’est une musique sans tain
Je te vois à travers elle
Et tu passes sans me voir
Veux-tu être ma belle ?
Peux-tu éclore, rose noire ?
Autour de moi le décor bouge
Accident de parcours où tu as su
Ce que j’éprouve pour toi
Alas ! Tu as fait ton choix
Et j’ai vu l’amour caché
Sous le voile d’un sourire blessé
La rose se meurt sur le seuil
Les pétales tombent parmi les feuilles
Ne panse pas mes ailes brisées
Et jamais n’écoute les enfants chanter
Le crépuscule est arrivé
Et la douleur s’est fondue en une chanson moirée

Vagabondages

Femmes, superbes bêtes de proie
Et symbolique d’une étrangeté passée
Occultes démons tentateurs de ma vie
Homme, être sans secret, incube dégénéré
Morceaux de chairs assemblés, ouverture sans retour
Obscur cabaliste, sexe érigé en dieu
Vous êtes des fenêtres sur l’éternité
Des illuminations de pluie d’arc-en-ciel
Je recherche la beauté pour être digne d’elle
L’amour, la vie et la mort…Une seule rose noire
Symbole de l’ange organique immortel
Qui cherche frénétiquement l’extase
Je veux embrasser la mort
Et lui offrir la vie
Terre et ciel qui font l’amour
Inconscients du temps qui passe
L’être humain est un sphinx sans secrets
Un miroir posé sur la peau transparente de l’homme invisible
L’azur insondable de l’oeil d’un chat borgne
Mais qui suis-je ? L’esprit errant
D’un poupon mécanique désarticulé
Coupons les têtes ! Coupons les membres !
Et faisons la pantomime de ces à¢mes égarées
Je vois les fils de la vierge qui vous manipulent
Que je coupe, que je tranche et tout s’arrête
Le Tic-Tac de la pendule dont les aiguilles tournent à l’envers
La poussière accrochée par un rayon de lune
L’esprit est une pure beauté parcourant la fantasmagorie que taille le rasoir de la réalité
A toi qui parcours la vie avec des oeillères,
Je suis allé au-delà de mes peurs les plus intimes
Profané mon corps, ex-temple sacré
Et j’ai hurlé à la face de mes démons, de rire, de douleur et de plaisir. Je n’ai plus peur maintenant, ce qui se trouve de plus effrayant dans les ténèbres c’est moi et moi seul.
Cependant…Qu’est-ce que l’amour ?
Tout ce que je pensais en savoir s’est effondré
Reflexe automatique, envolée lyrique, c’est la définition d’un androgyne hystérique jouant avec la faux des à¢mes.
Livre terrifiant à coeur ouvert
Je l’ai réduit à néant
Pour traquer la bestialité au coeur de l’être
Hélas, je l’ai trouvé cette bête !
Et le temps s’est figé
Pour l’éternité…

Kaoru

Pétales de rose – Partie I

Pétales de rose – Partie I
La création de ma rose

Je me suis aperçu de l’existence,
En chaque être vivant, pareil à moi
De la présence d’un pétale de rose noire
Dissimulé sous le voile d’un sourire
Ces êtres m’ont offert leur pétale
La rose se complète grà¢ce à eux
Un à un ceux-ci trouvent leur place
Chacun devient un souvenir précieux
Et la rose se complète, cristallisant l’amour et la haine.
Elle devient ma raison d’être
Je désire me fondre en elle

Pourtant, sera-t-elle complète un jour ?
Poursuivrais-je sans relà¢che une chimère ?
Toi, ma rose noire, mon amour
Ma vie et ma mort

La rose se forme, et le dit de la rose ne fait que commencer…

Kaoru

Le 09.01.04

La chute de l’ange

Un théâtre plongé dans l’ombre.
Une petite zone éclairée faiblement au centre.
Et au centre, aussi, se tient un ange déchu, devenu humain, trop humain
Ses ailes sont brisées et les plumes noires.
» Un ange est un être immortel et les souvenirs sont toujours présents « .
Autour de lui, un homme, une femme
L’ange est enchaînéné et subit sans un cri leurs assauts, il n’a plus de voix
Il aime et déteste l’homme, la femme
Deux avatars de son imagination, qui sont là pour le torturer encore et encore, pour lui faire sentir ses péchés.
Ils ont commencé par les ongles, les arrachant un à un.
Armés de leurs lames plus tranchantes que l’amour, ils ont parcouru son corps en gravant au plus profond de sa chair le fait que l’amour soit un leurre.
L’homme et la femme sont des reflets de sa souffrance, qu’il s’inflige à lui-même
Hérissé d’aiguilles d’où perlent des gouttes de sang
Ce n’est pas suffisant, il veut souffrir encore.
Hélas, un ange est immortel
D-un commun accord, les yeux lui furent crevés, arrachés et jetés par terre pour qu’ils pourrissent sur place
Et toujours ce n’est pas suffisant
La farce dure
Ils firent pleuvoir des larmes sur ses plaies, afin que la souffrance soit éternelle
Les tendons coupés, il tomba à genoux, et malgré la douleur, l’amour était pire encore
Et il aimait
Et il détestait
L’homme et la femme sourirent et lui ouvrirent les veines.
Le sang aux pieds de l’ange formait un miroir, mais il ne pouvait plus voir sa propre image
Celle d’un ange déchu par l’amour
Et la musique lancinante fend l’air de ses notes aigrelettes
… Et mon cœur encore une fois brisé d’une amourette
……Se hait encore et encore… et souhaite voir s’exsuder le flot rouge à tout jamais
……… Et les mots sonnent creux, comme l’odeur du vent d’un mois de mai…
Mais ce n’était pas suffisant
Ils sourirent de nouveau et une rose noire apparu dans son cœur
Se gorgeant de son amour, de sa haine
Et fut forcée de fleurir
La douleur devint une amie éternelle
La rose resplendissait de mille feux
Avant de se faner, encore plus sèche que ses joues
Et le cycle recommença
Et l’ange hurla
Il eut l’éternité pour cela

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