Femmes, superbes bêtes de proie
Et symbolique d’une étrangeté passée
Occultes démons tentateurs de ma vie
Homme, être sans secret, incube dégénéré
Morceaux de chairs assemblés, ouverture sans retour
Obscur cabaliste, sexe érigé en dieu
Vous êtes des fenêtres sur l’éternité
Des illuminations de pluie d’arc-en-ciel
Je recherche la beauté pour être digne d’elle
L’amour, la vie et la mort…Une seule rose noire
Symbole de l’ange organique immortel
Qui cherche frénétiquement l’extase
Je veux embrasser la mort
Et lui offrir la vie
Terre et ciel qui font l’amour
Inconscients du temps qui passe
L’être humain est un sphinx sans secrets
Un miroir posé sur la peau transparente de l’homme invisible
L’azur insondable de l’oeil d’un chat borgne
Mais qui suis-je ? L’esprit errant
D’un poupon mécanique désarticulé
Coupons les têtes ! Coupons les membres !
Et faisons la pantomime de ces à¢mes égarées
Je vois les fils de la vierge qui vous manipulent
Que je coupe, que je tranche et tout s’arrête
Le Tic-Tac de la pendule dont les aiguilles tournent à l’envers
La poussière accrochée par un rayon de lune
L’esprit est une pure beauté parcourant la fantasmagorie que taille le rasoir de la réalité
A toi qui parcours la vie avec des oeillères,
Je suis allé au-delà de mes peurs les plus intimes
Profané mon corps, ex-temple sacré
Et j’ai hurlé à la face de mes démons, de rire, de douleur et de plaisir. Je n’ai plus peur maintenant, ce qui se trouve de plus effrayant dans les ténèbres c’est moi et moi seul.
Cependant…Qu’est-ce que l’amour ?
Tout ce que je pensais en savoir s’est effondré
Reflexe automatique, envolée lyrique, c’est la définition d’un androgyne hystérique jouant avec la faux des à¢mes.
Livre terrifiant à coeur ouvert
Je l’ai réduit à néant
Pour traquer la bestialité au coeur de l’être
Hélas, je l’ai trouvé cette bête !
Et le temps s’est figé
Pour l’éternité…

Kaoru