Insane, je te connaissais peu, mais tu as toujours été de bonne humeur quand je disais des bêtises.
Tu m’as invité à  partager un verre, et faute de temps nous n’avons pas pu.
J’aurais souhaité qu’il en fut autrement.
Je suis encore sous le choc et les larmes quand j’écris ces mots.

Je laisse encore une fois les mots transpercer mon cœur,
Afin de laisser s’écouler la douleur.
Ta présence était un réconfort familier
Mais nous ne t’avons pas oublié.
Oui, les larmes éternelles de tristesse sont de retour,
Mais en cet étrange été, nous sommes pleins d’amour.
Pour toi, pour Nab, pour les gens que nous aimons.
Et tout ceux à  qui nous pensons
La vie disons-nous, est injuste,
Alors c’est à  nous et à  nous seuls de la rendre juste.
Prenons soin de ceux qui restent
Et racontons la vie de ceux qui sont partis.
Sans fioritures, ni fadaises.
Afin qu’ils continuent à vivre dans nos esprits
Et qu’ils y prennent leurs aises

Tu nous manqueras vieux brigand.