Je marche dans l’obscurité de la nuit
Errante,

Les ombres se pressent autour de moi,
me blessant de leur proximité.

La bête se réveille doucement.
Mélancolie née du tourment.

Je marche seule et personne ne peux m’approcher.
Tous et toutes ont peur de moi.

Tout n’est qu’illusion,
Dans les jeux d’ombre de la vie.

Vous êtes déjà dans les limbes.

Tragédie ou comédie ?
Je ne saurais le dire.
Tout tourne, se mélange, entre en symbiose.
Douleur et plaisir mélangé.

Je n’aurais pas du plonger dans mon passé.
Il menace de me dévorer.

Petit à petit je me fond en la bête.
Tout redevient comme avant.

La roue tourne, et se repositionne.
Un cycle est en train de s’achever

Si vous ne m’aimez pas, alors craignez moi
Je dois tuer une nouvelle fois ce que je suis pour renaître.

Je risque de vous décevoir,
car vous ne me connaissez pas.
Mais gardez à l’esprit que je redeviens juste moi même.