Terres dévastées

Catégorie : Poèmes Page 5 of 8

La bête

C’est un péché !

Je suis la bête, je suis moi
je suis aussi Toi

Un et multiple, mais indivisible
Ce sont ces facettes que j’ai reconstruites

Après m’être détruit…
Tu es faible et je suis Toi, je suis la bête
Tu es mon côté sombre et tu es moi, je suis Moi
Je suis ta part féminine, cachée, et je suis toi

Nous somme la bête, l’homme et la femme,
Et cela à jamais.

Assume, assume ! Assume !!

Tu es nous, nous sommes toi, en un corps détesté

Tu aimes les autres parce que tu te déteste, mais tu déteste les autres

La rose se flétrit et disparait au fil du temps

Mais tu l’as retrouvée chez une autre
Esclave ! La bête te hais !
La femme te pousse à aimer
Et l’homme cherche à contrôler ces voix

Maudites ! Je vous détruirais !
-Ce serait te détruire ?
-Le jeu en vaut la chandelle

Qui es-tu ?

Nous sommes toi…
La rose se fane, prends garde

Vagabondages parallèles

26.03.2004

Vagabondages parallèles

Femmes, superbes bêtes de proie
Et symbolique d’une étrangeté passée
Occultes démons tentateurs de ma vie
Homme, être sans secret, incube dégénéré
Morceaux de chairs assemblés, ouverture sans retour
Obscur cabaliste, sexe érigé en dieu
Vous êtes des fenêtres sur l’éternité
Des illuminations de pluie d’arc-en-ciel

C’est un désir infernal qui me taraude
Cherchant à jouir de l’¢instant présent
Corps mêlés, terre et ciel qui font l’¢amour
Je suis l’¢androgyne pénétré
D’¢une profonde satisfaction amère

Je ne puis que m’attacher à vous Corps et âme

J’¢ai conté la ballade des anges déchus

Mais qui êtes vous, vous êtres humains ?

La lumière qui émane de vous me fait mal

Je voudrais me repaître de votre esprit

Et de votre corps attirant

Quand je n’y trouve que le triste sang d’¢une humanité déjà partie

Marionnettes que je peux manipuler

Vous m’¢avez enchainé

Dans les anneaux et les fers de l’¢amour.

Venez à moi pour le plaisir des sens

Je veux vous entendre hurler En moi !

Je veux prendre plaisir En Toi !

Incarnation de la beauté
Je recherche la beauté pour être digne d’elle
L’amour, la vie et la mort…Une seule rose noire
Symbole de l’ange organique immortel
Qui cherche frénétiquement l’extase

Oui ! Un ange déchu, débauché et destructeur

Je veux embrasser la mort
Et lui offrir la vie
Terre et ciel qui font l’amour

Sexe enfin réuni

Chaleur des entrailles

Vulve humide et ouverte, imberbe

Sexe tendu et vibrant, il devient le Verbe

Et le soleil s’¢embrase en un orgasme éternel

Parallèlement à ce bouleversement sans changements

Inconscient du temps qui passe
L’être humain est un sphinx sans secrets
Une chimère dont les entrailles sont ouvertes aux vents

Un errement de la nature engendré

Dans un moment de folie étranger

Un miroir posé sur la peau transparente de l’homme
C’¢est l’azur insondable de l’œil d’un chat borgne

Un ange passe et l’¢humanité s’¢embrase

Machine à fantasmes déréglée

Humain, un cancer incurable au sein de la terre

Ange humain, trop humain

Pour être serein

La pousse de mes ailes fut une nouvelle crucifixion sur le flot impétueux de la vie, mort ainsi née

Qui es tu ?

Mais qui suis-je ? L’esprit errant
D’un poupon mécanique désarticulé
Coupons les têtes ! Coupons les membres !
Et faisons la pantomime de ces âmes égarées
Je vois les fils de la vierge qui vous manipulent
Que je coupe, que je tranche et tout s’arrête
Le Tic-Tac de la pendule dont les aiguilles tournent à l’envers
La poussière accrochée par un rayon de lune dévie le temps en spirale pour aboutir au néant.

Construisant alors un arbre suspendu au ciel, danseur aérien, valsant avec la brise

L’esprit est une pure beauté parcourant la fantasmagorie que taille le rasoir de la réalité
A toi qui parcours la vie avec des Å“illères,
Je suis allé au-delà de mes peurs les plus intimes
Profané mon corps, ex-temple sacré
Et j’ai hurlé à la face de mes démons, de rire, de douleur et de plaisir. Je n’ai plus peur maintenant, ce qui se trouve de plus effrayant dans les ténèbres c’est moi et moi seul.

 

Cependant…Qu’est-ce que l’amour ?
Tout ce que je pensais en savoir s’est effondré
Réflexe automatique, envolée lyrique, c’est la définition d’un androgyne hystérique jouant avec la faux des âmes.
Livre terrifiant à cœur ouvert
Je l’ai réduit à néant
Pour traquer la bestialité au cœur de l’être
Hélas, je l’ai trouvé cette bête !
Et le temps s’est figé
Pour l’éternité…

No second Troy

J’aime ce poète, William Butler Yeat

No second Troy

Why should I blame her that she filled my days
With misery, or that she would of late
Have taught to ignorant men most violent ways,
Or hurled the little streets upon the great,
Had they but courage equal to desire?
What could have made her peaceful with a mind
That nobleness made simple as a fire,
With beauty like a tightened bow, a kind
That is not natural in an age like this,
Being high and solitary and most stern ?
Why, what could she have done, being what she is ?
Was there another Troy for her to burn ?

Pas de nouvelle Troie

Pourquoi la blâmerais-je d’avoir ainsi
Empli de désespoir mes jours ou incliné
Naguère à tant de dureté ces hommes crédules
Ou dressé ceux des rues basses contre les hautes
Eussent-ils une fois le courage égal à leur désir !
Qui aurait pu l’apaiser avec un tel esprit
Que sa noblesse rend aussi simple que le feu,
Avec sa beauté d’un arc tendu, d’une sorte
Qui n’est pas naturelle en ces temps,
Car altière, allant seule et la plus austère.
Étant ce qu’elle est, qu’a t-elle pu faire ?
Y avait-il pour elle une autre Troie à brûler ?

Sans titre

Une furieuse envie d’écrire depuis quelques temps, de l’amour à en haïr
Tout se combine,se mélange et se défile devant mon esprit fuyant les brumes du temps
Je hais l’amour en lui même, ce qui me retient prisonnière
Je hais l’amour qui me fait tomber amoureuse de plusieurs personnes alors que je ne voudrait pouvoir me consacrer qu’à une seule
Larmes amères de saisons changeantes
La drogue est haute, la chute sera dure
Je t’aime je vous aimes, sortez de mon esprit, je me hais !
Tout est si risible de ce monde en noir et blanc
Orgueil, morale, dignité, au fond de la poubelle…
Besoin de sang, besoin d’amour besoin d’être triste, je ne me reconnais pas , qui suis-je ?
Futilité de l’existence si passagère…
Vivre c’est interagir avec les autres//interagir avec soi même
Je souhaite hurler de douleur pour me rappeler de ce monde, de cette réalité…
Que Tu plante des tes griffes dans mon dos, que je souffre…
Pourquoi je vous aime ? Pourquoi ?
En manque de douleur, je tremble…
Le sang a coulé de nouveau et comme une junkie en manque de drogue ma bouche s’est précipité sur ce flot innocent

Besoin de Toi, besoin de souffrir, besoin d’être aimée, je vous aime, je me hais !

Flamme noire

Je ne sais si je souhaite une vie meilleure
Bien que la mienne ait été souvent terne
Pourrais-je partir pour un monde, ailleurs ?
L’amour et la haine dans mon cœur, alternent
Amour intense pour cette fille si belle
Et haine immense du monde que je rejette
Mon cœur, mon âme, et la balance s’arrête
L’amour, la haine, deux sentiments sensuels ?
Ma détresse est grande et ma peine profonde
Et j’ai tant de fois supplié Charon
Mais la faucheuse fit dévier l’Achéron
Et mon châtiment fut le don de la vie
Pour subir les tourments de mon esprit
Qui glisse, terrassé, dans un puits sans fond

Rhétorique…Mélancolie…Amour

Vague à l’âme – mélancolie du désespoir – cynisme solitaire….Amour inconditionnel et réalité non partagée

C’est quoi l’amour ?
ça se conjugue comment ?
Je ?
Tu ?
Il/Elle ?
Nous ?
Vous ?
Ils/Elles ?

Qu’est-ce donc qu’aimer ?
C’est être attiré par l’autre
L’accepter
Se donner à lui/Elle

L’amour serait-ce un paradis artificiel, une drogue dont on ne peux se passer ?
Pour aimer faut-il se connaitre soi-même ?
Doit-on ne pas se détester pour aimer son prochain ?

Marcher sous la pluie, regarder la neige tomber…

Le faire à deux

L’amour est ce que c’est une réalité partagée ? Une solitude morcelée…

Croire en soi aussi peut-être…

Je pense que l’amour c’est le moteur de la vie…et sans amour pas de vie…Mais des fois…Il faudrait qu’il soit réciproque vous ne trouvez pas ? ^^

Sans titre…

 

Le sang mélangé à la boisson
Produit un paradis enivrant
L’archer d’acier, une fois passé
Me contente de douleur et de plaisir
C’est une histoire qui se répète
Une histoire d’amour et de haine
Une histoire de réalité non partagée
Cette langueur qui parcours mon corps
Atteind directement mon coeur
Ce sang qui suinte goutte à goutte
Permet au crépuscule de me donner
Une sainteté intérieure, un trésor de noirceur
Que ta seule présence transforme en clarté
Soit mon opposé, détruit moi
Et rend moi à un certain bonheur
Un dernier baisé volé sur l’heur’
Car toi seule m’accepte tel que je suis
Elevé dans une société intolérante
Quelle voie dois-je prendre ?
Je sais que tu l’accepteras…
J’ai enfin trouvé une place o๠reposer,
Mon coeur meurtri, déchu, brisé
Et je vois ce monde
Comme une réalité désactivée
Un train sans gare
Un hurlement dans le désert
Dédié à La fleur noire
Que tu protèges en ton sein
Toi la belle inconnue
Idéal déchu et pourtant vivant
Qui m’encage mieux que de l’acier
Un moment du temps stoppé
Par une image prise et volée
C’est l’essence extérieure que je désire
Sans réellement connaitre l’intérieur qui expire
Toi belle comme une goutte de sang
Parcourant mon bras déchiqueté

 

Ce n’est qu’un prélude à la fantasmagorie, cette irréalité si belle et si tentante que je partage avec moi même, mais pour combien de temps encore ? Pourrais-je ainsi me décharger de ces émotions inopportunes alors que tu me rappelles vers un monde que je hais, toi la femme que j’aime ?

Adieux mon amour, je t’aime moi non plus.

Ce soir le sang a coulé

Mais il est déjà sec

J’ai les 2 avants-bras un peu rouge…
Mais la tristesse est toujours là
La douleur n’est pas assez forte
Le plaisir présent
J’ai du sang sur la bouche, sur les bras…
Je pleure…
J’en ai marre
Je ne peux être moi !

Je n’en peux plus…
Qui suis je ?

Les scarifications, reflets de mon ignorance, de ma déchéance, de mon imbécilité…

Je les acceptes

Poème sans titre

Mes pensées souvent confuses
S’évanouissent et disparaissent
Dans les limbes du temps
L’oubli me protège du mal
Le temps présent est un bal
Où évoluent les fantasmes du futur…

Impression de non-être

Où quand vous n’appartenez pas à la bonne réalité…

Hier soir je rentre de lyon, avec le train qui a une heure de retard
Et tout ce a quoi j’ai droit en rentrant à la maison c’est :

Ah mais tes cheveux sont trop long, c’est immonde ce serre tête, tu ne le mets pas pour nawel etc…
Je pense que le prochain nawel je vais le feter devant mon ordi et seule…
Et je ne suis pas très motivée pour le premier de l’an…
Toute seule
seule
seule
seule

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