Terres dévastées

Catégorie : Poèmes Page 6 of 8

Envies

Des sentiments…

Une envie…
Oui, les larmes éternelles de tristesse sont de retour, en cet automne étrange
Réalité déconnectée du réseau, je vis en parallèle
les larmes sont là et laissent un sentiment indicible mêlé de tristesse et de plaisir
Envie de me lacérer, de me griffer, de tuer, de faire du mal de pleurer,de ne plus aimer, d’aimer, d’être aimée, de ne plus exister….
Je souhaite voir le sang couler et ressentir la douleur de cette vie qui part !

-Qui es tu ?
-Je suis un reflet de ton esprit, toi en quelque sorte
-Que m’est-il arrivé ?
-Je ne sais pas. Viens avec moi, explorons ton esprit, comme tu aurais voulu le faire depuis si longtemps.
-Partons pour une terre stérile, où tout sentiment est annihilé, où la haine dispute la place à l’amour. Viens ! Viens contempler ta misérable condition !

Un cri, inhumain…Une douleur, apaisante…Je ne suis plus

Je voudrais…

Je voudrais décrire le goût du sang sous la pluie, ce sang vecteur de vie et annonceur de mort
La pluie le lave, coulant de ma bouche accrochée à mon poignet comme une sangsue, le calme, la douleur et le plaisir arrivent par vagues
Et cette belle couleur maculant de rouge mes habits, mon cœur déjà vide et bientôt desséché
Je voudrais que la pluie me lave de ce sang, qu’il soit pur ou non, juste plonger dans un néant bienvenu, ici sous cette pluie qui me remplit de joie amère
Je bois goulûment à mon poignet cette vie qui veut s’échapper
Oui, le goût du sang est magnifique sous la pluie, faisant ressentir à celui qui ne veut plus vivre, combien il est agréable de mourir

Ecriture automatique 2

J’ai hésité à le mettre, on verra bien les réactions (écris hier soir sous l’influence de la fatigue et d’un somnifère)

Une expérience vide de temps.
Prise de médicaments.
Vous êtes déconnectés de la réalité.
Respirant comme une bête.
Ayant pieds sur deux dimensions de votre esprit.
Les objets sont là mais ce ne sont pas les mêmes.
Le monde est différent.
La lumière parce que tu as foi en elle.
Tu penses que tu ne peux t’en passer.
Tu as foi en toi et tu préfère les ténèbres.
Le corps. Mouvement,, ta tête est décalée par rapporte à ton corps, la valse de la lune l’emporte.
Continuons l’apprentissage de la réalité.
L’acceptation de soi passe par la foi.
L’acceptation de soi induit la confiance mais non l’aveuglement.
Le réel brumeux sous effet psychotrope contribue-t-il à l’acceptation de soi ?
L’acceptation de soi passe par la recherche et la pratique.
L’amour passe par l’astreinte.
La morale est une notion dangereuse qui bloque l’évolution.
Il m’en reste quelques traces.

Hélas !

Je souhaiterais être un ange déchu !

*Je dois dire que ce texte me dérange un peu, surtout qu’il provient d’une partie de moi même que j’ai laissé parler au fil des mots*

Ecriture automatique

Je me perds avec délice dans les jeux de miroir de la vie, me laissant balloter au hasard des vagues de l’envie Je ne suis plus que corps désarticulé flottant entre deux eaux, rougies de mon sang
Demanderais-je trop d’amour aux autres ?
Je souffre d’aimer et d’être aimé
Mais je sais que j’aime souffrir, de cette souffrance qui vous prend à la gorge et vous laisse épuisé
C’est une manière de lutter contre la mort
Mort si douce ?
Mort si belle ?
Je ne la crains pas…

La vie m’a montré que seul l’amour est plus froid que la mort, et que la seule crainte à avoir c’est de se poser la question : Mais quelle personne puis-je nommer quand on me parle d’amour ?

Poème sans titre

Viens à moi sombre seigneur
Au plus près des tristes pleurs
Je t’offre ma gorge blanche
Pour que d’une coupe franche
Tu viennes arroser la rose noire
Qui, en mon coeur, se moire
Sur une lande sublime et désolée
De glace et de mercure entourée
Mon sang se perd dans la neige
A peine levée, et déjà ma vie, elle abrège

Kaoru

L’enfant qui criait JE au fond de moi

Je t’aime, tu me hais, tu aimes les autres
Je te hais, tu m’aimes, tu hais les autres
Comment peux tu vivre ainsi ?
Pourtant tu ne veux pas vivre, mais tu n’a pas le courage de mourir
Tu as essayé de me détruire
Mais quoi qu’il en soit, je serai toujours en toi, la dernière parcelle d’innocence au fond de toi, de ton âme damnée
Tu cherches à vivre au travers de l’amour, au travers de la douleur, maintenant, seul ceci te donne l’impression de vivre.
En toi ces deux sentiments se confondent jusqu’à n’en former plus qu’un, celui du plaisir
Et tu fuis le bonheur
Mais tu veux aimer les autres
Tu vois ta rose noire en chaque être
Existe-t-elle réellement ?
Peut-être, mais…
La rose se meurt
Les pétales tombent parmi les feuilles
Fond toi en moi
En des images d’une beauté sans amour
En des profils éclairés en silhouettes écarlates
Oui, fonds toi en moi, car je suis l’enfant qui hurlait en l’amour au fond de toi
Je suis la bête qui criait JE au fond de toi
Ta main pour toujours mienne
Plonge moi dans le sang et les larmes
Et meurs avec moi encore une fois
Depuis ce jour où tu m’as fait perdre l’innocence de mon état, celui de l’enfance
Les enfants au fond de toi ne jouent, ne rient, ne dansent
Et ne chantent plus.
Méfie toi mon ange noir, mon ange déchu
De ceux qui sont moins miséricordieux que moi
Je suis l’enfant qui criait en l’amour

La lame mêlée de haine et d’amour dans ton coeur
Chaque jour s’enfonce un peu plus
Et tu ne peux la retirer sans renoncer au plaisir, sans succomber
Ainsi, méfie toi mon ange brisé
De ceux qui sont moins miséricordieux que moi
Car je suis l’enfant qui criait JE au fond de toi

Pétales de rose – Partie III

Pétales de rose – Partie III
La flétrissure de la rose

Hélas, dans mon cœur l’amour est parti
Et la rose petit à petit s’est flétrie
Par la trahison et l’hypocrisie réunies
Et l’amour plus froid que la mort
A laissé en mon cœur une fleur desséchée et gelée
Plus fragile que mon âme
Les nuages assemblés, de couleurs ternes et cendrées

Pétales de rose – Partie II

Pétales de rose – Partie II

Le dit de la rose

Parfois la rose,
Celle que je chéris et que je hais, rose noire fichée en mon coeur
Parfois elle s’éveille et ses pétales se démènent
Ondulants au gré des émotions contradictoires, et parfois, s’échappant de la rose pour déclencher une tempête en mon sein.
C’est un ouragan de pétales noirs plus froids que la mort
Et une fois la tempête calmée, mon coeur meurtri, mes ailes froissées, je ressens une douleur intense mélée d’amour lointain.
La rose noire s’enfonce
Elle me parle et me conseille
Mon ange blessé, méfie toi de ceux qui sont moins miséricordieux que toi
A la moindre trahison ta rose se flétrira…

09.01.04

Kaoru

Folie – Poème en prose

Folie.
Je me perds dans les paradis artificiels que mon imagination couche sur le papier.
Je me suis imaginé un concert de senteurs de roses noires, ou bien l’ais-je seulement vécu ?
Ma Folie est le crissement insoutenable de la musique de mon esprit dément, une psychose d’androgyne.
Et je veux chanter ma rage et ma mélancolie sur cette symphonie délicieusement amère

Folie.
L’envie d’aimer peut-elle se substituer à l’amour ? Et la jouissance mécanique au désir d’entendre tes cris, tes hurlements de plaisir ?
Toi la froide, tu cries rouge sang
Ma Folie est le puissant désir d’assouvir tes envies, des fantasmes intraduisibles en paroles, mêlants couleurs chaudes et gémissements, odeurs aphrodisiaques de cette symphonie délicieusement aigre-douce.

Folie.
Déjà mort et malgré tout vivant, le chant du réveil vrille mes oreills d’enfant innocent.
Le sang perle à la surface de mon corps, et tu lèches mes plaies, comme un animal blessé
Ma Folie est la dualité opposée, mélancolie et amour mélangés, décadence et apogée entrelacées.
A mon seul désir de trouver ma Rose Noire
J’attends le moment de pouvoir m’écorcher sur ses épines

09.03.04

Kaoru

Crépuscule (du soir)

Crépuscule

Mes sentiments se sont éteints
Au soir de cette journée rouge
D’un amour au ton aigu
C’est une musique sans tain
Je te vois à travers elle
Et tu passes sans me voir
Veux-tu être ma belle ?
Peux-tu éclore, rose noire ?
Autour de moi le décor bouge
Accident de parcours où tu as su
Ce que j’éprouve pour toi
Alas ! Tu as fait ton choix
Et j’ai vu l’amour caché
Sous le voile d’un sourire blessé
La rose se meurt sur le seuil
Les pétales tombent parmi les feuilles
Ne panse pas mes ailes brisées
Et jamais n’écoute les enfants chanter
Le crépuscule est arrivé
Et la douleur s’est fondue en une chanson moirée

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