Larmes d’automne%%% %%% %%% Les feuilles autrefois vertes sont déjà tombées%%% Et le soleil d’été s’est couché%%% Mêlé de couleurs, d’or, de pourpre et de gris%%% Mais les arbres nus me semblent aigris%%% Et je sens intensément les larmes couler%%% Devant toute cette morbide beauté.%%% %%% Souffre, mon enfant devant ces arbres décharnés%%% Élevant leurs branches au ciel d’un geste désespéré%%% Se reflétant sur le chemin moiré des feuilles%%% Tel un tapis rouge destiné à ton accueil.%%% %%% Sois attentif, mon enfant, aux gémissements%%% Des âmes des arbres dans leurs branches%%% Ceux-ci te veulent depuis longtemps%%% Ces cadavres décomposés veulent leur revanche%%% Pour tes larmes de sang, tes larmes d’automne%%% Qui leur font sentir une douleur monotone.%%%
Catégorie : Poèmes
Larmes d’automne
Les feuilles autrefois vertes sont déjà tombées
Et le soleil d’été s’est couché
Mêlé de couleurs, d’or, de pourpre et de gris
Mais les arbres nus me semblent aigris
Et je sens intensément les larmes couler
Devant toute cette morbide beauté.
Souffre, mon enfant devant ces arbres décharnés
Élevant leurs branches au ciel d’un geste désespéré
Se reflétant sur le chemin moiré des feuilles
Tel un tapis rouge destiné à ton accueil.
Sois attentif, mon enfant, aux gémissements
Des âmes des arbres dans leurs branches
Ceux-ci te veulent depuis longtemps
Ces cadavres décomposés veulent leur revanche
Pour tes larmes de sang, tes larmes d’automne
Qui leur font sentir une douleur monotone.
L’amertume de la défaite
Se savoure sans une fête
L’humour noir abrège la scènette
Et l’ironie, ces galantes fêtes
Et dure, et dure l’amourette
Qui se joue tant par la fenêtre
Te souviens tu de ta promesse ?
Veux tu te souvenir jeunesse ?
L’amour amer qui fuit me blesse
Le rechercherais-je sans cesse ?
Ah ! Elle est morte son adresse,
Elle nait de rien et je la laisse
Le couchant darde ses rayons suprêmes
Passant sur ma figure blême
La lune explose en problèmes
Mille couleurs de petits poèmes
Elle ne sait pas que je l’aime,
Cette belle au visage blême
Je vois tout un brouillard rouge
Plus rien autour de moi ne bouge
C’est L’hallali sonné, sans fougue
L’amertume a gagné, rien ne bouge
Ka
Petit jeu : ce poème est écrit à la manière de qui ?
L’amertume de la défaite
Se savoure sans une fête
L’humour noir abrège la scènette
Et l’ironie, ces galantes fêtes
Et dure, et dure l’amourette
Qui se joue tant par la fenêtre
Te souviens tu de ta promesse ?
Veux tu te souvenir jeunesse ?
L’amour amer qui fuit me blesse
Le rechercherais-je sans cesse ?
Ah ! Elle est morte son adresse,
Elle nait de rien et je la laisse
Le couchant darde ses rayons suprêmes
Passant sur ma figure blême
La lune explose en problèmes
Mille couleurs de petits poèmes
Elle ne sait pas que je l’aime,
Cette belle au visage blême
Je vois tout un brouillard rouge
Plus rien autour de moi ne bouge
C’est L’hallali sonné, sans fougue
L’amertume a gagné, rien ne bouge
Du chœur s’élève une voix
Grave et se transformant en fleuve, majestueux et agité
Pendant que les lames tourbillonnent , le sang jaillit et aux cantos se mêlent les cris
La vaillante armée s’est transformée
Ce ne sont plus que corps décharnés exposant leurs plaies à tous les vents
Lames manipulées par des génies
Tranchant dans le vif. Douleur…Il n’y a plus âme qui vive
Mais les entailles continuent, le sang chaud s’écrie…
La mort est passée et son linceul est taché
Les cris rauques ont cessés
Plus un soupir ne subsiste
Le sang est séché et le chœur s’est tu
Je me perds avec délice dans les jeux de miroir de la vie, me laissant balloter au hasard des vagues de l’envie
Je ne suis plus que corps désarticulé flottant entre deux eaux, rougies de mon sang
Demanderais-je trop d’amour aux autres ?
Je souffre d’aimer et d’être aimé
Mais je sais que j’aime souffrir, de cette souffrance qui vous prend à la gorge et vous laisse épuisé
C’est une manière de lutter contre la mort
Mort si douce ?
Mort si belle ?
Je ne la crains pas…
La vie m’a montré que seul l’amour est plus froid que la mort, et que la seule crainte à avoir c’est de se poser la question : Mais quelle personne puis-je nommer quand on me parle d’amour ?
Cette nature est joyeuse et vivante
Et, parée de couleurs chatoyantes
C’est le renouveau d’une vie qui jusques alors,
était endormie d’un profond sommeil
La nature s’éveille
Et chaque lever de soleil
La voit resplendissante
De vie et d’animalité, bouillonnante
Surgissant alors des fourrés
Des biches qui retrouvent dans la claire forêt
La douceur du cœur de leur aimés
Au loin, une cascade, havre de paix
Où serpente une eau fraiche et cristalline
Oppose à la vie foisonnante du dehors
Une citadelle tranquille,
Un repos d’animaux,
Qui au crépuscule de leur vie
Vont s’allonger sur leur couche
Près de cette eau au fil limpide
Nature enfin calmée de sa folle journée
Cette nature est joyeuse et vivante
Et, parée de couleurs chatoyantes
C’est le renouveau d’une vie qui jusques alors,
était endormie d’un profond sommeil
La nature s’éveille
Et chaque lever de soleil
La voit resplendissante
De vie et d’animalité, bouillonnante
Surgissant alors des fourrés
Des biches qui retrouvent dans la claire forêt
La douceur du cœur de leur aimés
Au loin, une cascade, havre de paix
Où serpente une eau fraiche et cristalline
Oppose à la vie foisonnante du dehors
Une citadelle tranquille,
Un repos d’animaux,
Qui au crépuscule de leur vie
Vont s’allonger sur leur couche
Près de cette eau au fil limpide
Nature enfin calmée de sa folle journée